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Comment se porte l’immobilier locatif au premier semestre 2023 ?

Le marché de l’immobilier connaît ces derniers temps des changements majeurs pour ce qui concerne les taux d’emprunt. Si ceux-ci subsistaient à un niveau plutôt bas depuis une longue période, ils ont tendance à augmenter de plus en plus actuellement, suite à l’inflation qui touche l’intégralité de l’Union Européenne et donc également l’économie française. Cette hausse des taux a pour conséquence de réduire le nombre de dossiers d’emprunt éligibles

La hausse des taux d’emprunt

Certains spécialistes du secteur parlent de crise du logement, puisque des taux en hausse rendent forcément plus difficile l’accès à un bien immobilier. Par ailleurs, on peut s’attendre à ce que l’offre locative devienne pareillement plus réduite en conséquence.

Si les ménages éprouvent désormais plus de difficultés à obtenir des prêts immobiliers, il y aura nécessairement moins de propriétaires. Les locataires vont alors devenir de plus en plus nombreux, dans la mesure où l’accès à la propriété sera moins aisé. Une des résultantes directes de ce phénomène sera de saturer le parc locatif. Par extension, l’accession au logement risque de s’en trouver bouleversée.

Si le blocage de la location constitue une réalité inquiétante pour un grand nombre d’experts, d’autres éléments tels que la hausse des taux d’intérêt pourraient en être aussi responsables. En effet, le ralentissement des constructions d’habitats neufs serait une cause probable d’aggravation de la crise du logement. Face à cette pénurie, les offres de logement se trouvent restreintes pour les locataires, et ces derniers tendent alors à se maintenir dans leur logement.

Une baisse des prix quasi généralisée

Plusieurs régions de France font l’expérience depuis quelque temps d’une baisse de prix dans l’immobilier. Cela est notamment le cas pour la région parisienne, voire l’Île-de-France dans sa globalité. Cette baisse des prix s’explique majoritairement par la baisse du nombre de transactions : en 2022, on dénombre 6 % de transactions immobilières en moins par rapport à l’année précédente en Île-de-France.

Toutefois, la baisse des prix n’a pas cours dans toutes les régions de France, étant donné que certaines d’entre elles continuent d’enregistrer une hausse toujours prononcée. Il s’agit notamment de :

  • la Bretagne ;
  • la Corse ;
  • l’Occitanie ;
  • la Normandie.

On constate ainsi que le nombre de biens à vendre disponibles se situe au même niveau que celui observé avant la pandémie, et ce, à partir du second trimestre de l’année 2022. Les diffusions d’annonces vont également dans ce sens : on constate une hausse de 21 % du nombre d’annonces publiées. Il convient de noter que ce pourcentage se hisse à 31 % pour les annonces relatives aux ventes de maisons. Les vendeurs sont bien présents, mais la demande ne suit pas forcément, avec pour cause principale le recul du nombre de dossiers d’emprunt acceptés.

Comment réussir son investissement en 2023 ?

Même si les conditions de se voir accorder un crédit immobilier tendent à devenir plus hostiles, les opportunités ne sont pas pour autant inexistantes. On peut notamment tirer son épingle du jeu en profitant de la hausse des taux d’usure. Grâce à ce relèvement, plusieurs dossiers de demande ont ainsi pu sortir d’une situation de blocage et connaître une issue favorable.

D’autre part, la grande partie des dossiers refusés le sont par manque d’apport personnel. Pensez donc à construire un dossier solide en prévoyant un apport conséquent pour votre investissement. Cela permettra de rassurer votre interlocuteur bancaire. La période actuelle est plus propice à l’auto-financement comme le présente Ideal Investissment.

Par ailleurs, pour augmenter les probabilités d’octroi de prêt, il est primordial de présenter à l’établissement financier visé un dossier préparé avec la plus grande minutie. Le recours à un courtier peut s’avérer également une idée judicieuse. Expert du domaine immobilier, celui-ci se révélera un partenaire de choix pour négocier en faveur de ses clients un prêt correspondant à leurs besoins spécifiques.

Pour assurer la réussite de son investissement locatif, il faut aussi effectuer une bonne estimation de sa capacité d’acquisition. Par ailleurs, l’investisseur doit veiller à rechercher un bien situé dans un secteur connu. Une autre bonne pratique consiste à bien réfléchir au type de bien que l’on souhaite acquérir.

À quoi faire attention lors de la livraison d’un logement neuf acquis en VEFA ?

L’acquisition d’un logement en VEFA (vente en l’état de futur achèvement) est un excellent moyen de se faire une place en plein boom du marché immobilier. Et en dehors de cette garantie de conformité, acheter en VEFA, c’est avoir l’assurance d’une maison en accord avec les normes en vigueur. Cependant, la livraison du logement neuf après acquisition qu’il soit en VEFA ou non est l’étape la plus palpitante. Voici pour vous aiguiller, les principaux éléments à scruter au moment de livrer un logement neuf acquis en VEFA.

Vérifier les délais de livraison

La première étape pour acquérir un logement neuf en VEFA dans les bonnes conditions consiste à vérifier les délais de livraison. Sur ce point, votre promoteur devra être clair et précis dans le contrat d’acquisition. De cette façon, il vous sera possible de connaître avec précision la date à laquelle votre nouvel appartement sera prêt à être habité. La vérification des délais sera également primordiale pour réclamer les pénalités dont doit s’acquitter l’acquéreur en cas de retard.

En général, les contrats prévoient des pénalités en cas de retard de livraison. Cependant, seules les situations jugées exceptionnelles par la loi représentent des motifs valables de retard. Si le retard dépasse trente jours et que votre promoteur vous semble de mauvaise foi, essayez dans un premier temps d’obtenir un dédommagement à l’amiable. En cas d’échec, vous pourrez lancer une procédure judiciaire afin de percevoir les pénalités légales de retard.

Être présent à la visite de livraison

Il est recommandé d’éviter de confier la visite de votre nouveau logement à un proche. L’idéal serait de faire de votre mieux pour y assister vous-même. Pendant celle-ci, il vous faudra prendre le temps de contrôler minutieusement la conformité de l’appartement avec celui qui vous a été présenté dans le plan. N’oubliez pas de vous munir de tous les dossiers concernant le projet. Observez les plans, le nuancier de couleurs, les types de revêtements et vérifiez pièce par pièce afin d’identifier les imperfections.

La loi prévoit un délai de trente jours pour signaler par lettre recommandée avec accusé de réception tout défaut qui vous aurait échappé lors de la visite. Toutefois, il serait plus facile de faire valoir vos droits si un procès-verbal de livraison avait déjà révélé expressément ces défauts. Raison de plus pour ne pas manquer la visite de livraison de son nouveau logement.

Émettre des réserves

En outre, lors de la première visite de votre logement, n’hésitez pas à signaler toutes les imperfections et à les noter dans le procès-verbal. Qu’il s’agisse des erreurs d’exécution ou du non-respect des matériaux de finition, notifiez tout ce qui vous semble non conforme aux plans. Vous pouvez selon le cas :

  • négocier sur place un arrangement à l’amiable (dans le cas de petites imperfections) ;
  • consigner les derniers 5 % du prix jusqu’à la remise en état (en cas de gros défauts) ;
  • refuser les clés et annuler la réception du bien (en cas de travaux inachevés).

Cependant, il est souvent difficile de réussir l’inspection d’un logement neuf sans l’intervention d’un expert du domaine. À cet effet, vous pouvez vous faire assister durant la livraison par un professionnel du domaine (un architecte par exemple).

N’oubliez pas les extérieurs et les parties communes

Sondez les pièces communes et les extérieurs de la même manière que l’intérieur de votre appartement. Et sur ce plan, notez que les parties communes sont rarement exemptes de problèmes. Le plus courant, c’est la rampe de parking qui est mal réalisé et donc difficile à emprunter.

Si possible, réalisez un test avec votre voiture, surtout si celle-ci a un gros gabarit. Inspectez également l’ergonomie de votre appartement à travers l’entrée de l’immeuble, les escaliers ainsi que les divers locaux réservés à un usage spécifique (salle de bain, poubelles, vélos…).

Ne pas hésiter à faire jouer les garanties

Après la construction d’un appartement, le propriétaire bénéficie de plusieurs garanties en cas de pépin. La première appelée « garantie de parfait achèvement » oblige le promoteur à réparer tous les désordres notifiés à la remise des clés. Cette garantie couvre également les sinistres (vices cachés) apparus au cours de l’année suivant la date à laquelle il faudra livrer.

La deuxième est appelée « garantie biennale » et protège vos équipements (volets, robinetterie…) contre tout dysfonctionnement. Enfin, vous avez la possibilité de faire jouer la « garantie décennale » qui elle, couvre l’ensemble des dommages compromettant la stabilité et la solidité du bâtiment pendant une période de dix ans.

Sondage : pour 3 Français sur 4, la crise n’a pas eu d’impact sur leur projet d’investissement immobilier

La crise sanitaire de ces derniers mois ne semble pas avoir affecté l’intérêt pour l’investissement immobilier porté par les Français. C’est ce qui ressort du sondage publié par Selexium et édité par OpinionWay. Alors que nous sortons doucement de cette période d’instabilité, les Français accordent toujours autant d’importance à l’immobilier, le placement qu’ils préfèrent.

La crise n’a pas diminué l’intérêt des Français

Les deux dernières années ont été marquées par une crise sanitaire et ses conséquences sur l’économie globale. La récession qu’elle a entraînée n’a aucun équivalent depuis la Seconde Guerre mondiale. Alors que la situation s’améliore, il convient donc de s’interroger sur le moral des Français. OpinionWay a ainsi publié un sondage pour Selexium sur le lien entre les Français et l’investissement dans l’immobilier à la suite de la crise du Covid-19.

La première information conférée par cette enquête est l’absence d’effet de la crise sur l’intérêt des Français pour l’immobilier. Sur l’échantillon de 1004 personnes interrogées pour ce sondage OpinionWay, 75 % affirment que la crise n’a pas eu d’impact. Plus précisément, seuls 13 % indiquent que la crise a diminué leur intérêt. Cela reste une infime proportion. On peut ainsi remarquer la prépondérance de l’immobilier comme secteur d’investissement de préférence. L’immobilier conserve donc son caractère de valeur refuge que lui confère les Français.

Les dispositifs de défiscalisation sont reconnus par les hauts revenus

Le sondage Selexium se penche également sur la connaissance des Français envers les dispositifs fiscaux. Les personnes ont été interrogées sur leur connaissance du dispositif Pinel et la future loi « Super Pinel », depuis baptisée Pinel+. Il ressort deux informations importantes :

  • 2 Français sur 3 connaissent le dispositif Pinel ; le sondage montre que 66 % des interrogés ont déjà entendu parler de la loi Pinel.
  • Presque 1 Français sur 4 a entendu parlé du futur dispositif Pinel+.

Ces informations confirment l’intérêt porté par les Français aux investissements dans l’immobilier locatif. De plus, les données socio-démographiques du sondage montrent que les plus alertes sur ce sujet sont les propriétaires et les hauts revenus. Si 66 % des interrogés déclarent avoir entendu parler du dispositif Pinel, ce chiffre monte à 83 % pour les hauts revenus. Ces derniers sont même 33 % à affirmer connaître précisément cette loi de défiscalisation. Pour information, le sondage a été réalisé au cours du mois de septembre 2021, soit avant les informations complémentaires données par Emmanuelle Wargon, la ministre du logement, quant au dispositif Pinel+. Il sera intéressant de connaître la popularité de ce nouveau dispositif au cours des prochains mois.

Location vide ou meublée : comment optimiser sa rentabilité ?

On considère souvent que la location meublée est plus intéressante, tant financièrement grâce au montant des loyers que du point de vue de la fiscalité. Mais la location nue offre également de nombreux avantages comme celui de limiter le taux de vacance locative et de favoriser des périodes de location plus longues. Explications.

Une rentabilité brute inférieure mais de nombreux avantages grâce à la location vide

Les particuliers qui investissent dans l’immobilier locatif doivent faire le choix de la location vide ou meublée et de toutes les formalités associées. Si les contrats de location, la réglementation et les obligations du propriétaire et du locataire peuvent varier d’une location à l’autre, les propriétaires bailleurs sont également confrontés à un choix d’ordre financier lié à la rentabilité du bien.

En location vide, les loyers sont entre 5 et 30 % plus bas que pour une location meublée et la rentabilité brut hors charge est d’une manière générale moins élevée. On peut donc dire de façon raccourcie qu’un logement loué vide est moins rentable qu’un logement meublé, ce qui ne doit pas faire perdre de vue certains avantages. En général, la perception des loyers est plus sûre dans une location vide et les locataires restent plus longtemps dans leur logement. De ce fait, les frais liés à la gestion et à l’entretien sont également minorés par rapport à la location meublée.

Location meublée : une fiscalité avantageuse grâce au statut de LMNP

On l’a vu, la rentabilité brute d’un logement meublé est plus intéressante que celle d’une location vide. Pour calculer ce rendement, il faut prendre en compte le montant total des loyers annuels, divisé par le prix d’achat du bien et multiplié par 100.

Mais en matière d’immobilier locatif, il est primordial de prendre également en compte les impôts locaux ainsi que les charges qui viennent alourdir la facture et qui peuvent varier selon la nature du bien, sa situation géographique ainsi que la tranche marginale d’imposition du ménage. Tous ces éléments s’ajoutant au loyer annuel et au prix du logement constituent la rentabilité nette, qui seule permet de comparer avec précision le rendement d’une location vide et d’une location meublée.

Louer un bien en meublé offre par ailleurs une fiscalité plus avantageuse que lorsqu’il est vide, grâce au statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) pour lequel optent les propriétaires dont les revenus locatifs annuels sont inférieurs à 23 000 €. Le régime fiscal micro-BIC permet alors de bénéficier d’un abattement de 50 % sur les loyers perçus mais le déficit foncier n’est pas possible. Quant au régime réel, il s’applique automatiquement si les recettes sont supérieures aux plafonds ou sur demande. L’ensemble des charges est alors déductible des recettes foncières.

Vente à réméré : le mode d’emploi

Comment effectuer une vente à réméré ?

Rembourser des dettes peut paraître interminable et épuisant au final et pourtant, c’est une obligation qu’on doit respecter. Toutefois, la meilleure solution sera donc de céder son bien à un acheteur le temps qu’on paie ce qu’on doit à la banque grâce au principe de la vente à réméré. Comment effectuer une telle démarche ? Voici le mode d’emploi.

Comprendre d’abord la vente à réméré

La vente à réméré est une autre manière de réaliser de bonnes affaires dans le cadre d’une vente immobilière. En revendant son bien à un acquéreur, la loi autorise la possibilité de rachat de ce bien dans un délai bien défini. En principe, la vente à réméré s’adresse particulièrement au bailleur endetté et qui est incapable de rassembler la somme exacte pour pouvoir rembourser ses dettes. Par conséquent, il sera dans l’obligation de parier sur son bien immobilier, de le revendre à un acheteur potentiel avec un droit l’autorisant à racheter celui-ci une fois ses dettes remboursées. C’est un principe assez simple certes mais les démarches sont souvent moins aisées. Ainsi, avant de se lancer dans cette voie, il va falloir prendre le temps de réfléchir à tous les risques et à la manière dont on agira pour pouvoir rembourser ses dettes et ensuite pouvoir récupérer son bien. Dans ce cas, pour simplifier, le fait de consulter un expert aiderait beaucoup dans sa démarche et permet de mieux comprendre chaque action à entreprendre. Quoi qu’il en soit, le contrat de vente doit inclure la possibilité de rachat sinon, on risque de tout perdre au final.

Trouver un bon partenaire

On entend par partenaire, un acheteur potentiel qui serait partant pour cette aventure et il faut cibler précisément les investisseurs. En effet, un investisseur voire un contribuable sera prêt à miser sur un gros lot car au final, il gagne toujours la partie. Plus précisément, soit, il bénéficie d’un retour sur investissement positif avec un niveau de rentabilité assez élevé même s’il s’agit d’un investissement court terme, soit, il obtient l’affaire du siècle si jamais le vendeur n’a pas pu remboursé à temps ses dettes. Le bien lui appartiendra donc définitivement ! Bref, pour qu’une vente à réméré ait lieu, il va falloir mieux choisir son camp et de bien choisir son investisseur. A noter que pour obtenir un meilleur gain, on va devoir faire une approche « multicanaux », jouer sur les atouts de son bien et de finaliser convenablement son contrat afin d’éviter les mauvaises surprises. Bref, la vente à réméré doit pouvoir se faire en présence d’un notaire qui citera le droit de chacun et veille à ce qu’il respecte les engagements stipulés dans le contrat. D’autre part, le bailleur aura le droit d’occuper une partie de son bien immobilier jusqu’au terme du contrat et doit verser un loyer mensuel. L’investisseur quant à lui fera de bonnes affaires et pourra réaliser son investissement en toute tranquillité dans l’espoir de gagner la partie à la fin de la période. Quoi qu’il en soit, tout le monde gagne un intérêt commun : tirer profit du bien !

A qui confier une estimation immobilière ?

L’estimation d’un bien immobilier s’impose dans le cadre d’une déclaration fiscale, d’une succession, d’un achat ou d’une cession. Cette démarche peut être confiée à un notaire, un expert ou un agent immobilier.

Estimation par un notaire

Confier une estimation à un notaire est une décision judicieuse. Ce professionnel met avant tout à l’abri des risques de sous-évaluation : en étant assermenté, il opère toujours dans l’intérêt de sa clientèle. De ce fait, les propriétaires recourent souvent aux services d’un notaire dans le cadre d’une vente. Ils s’assurent ainsi de ne pas céder un bien en dessous des prix du marché.

Au terme de l’estimation, le propriétaire se verra aussi délivrer un document authentique. Nul ne peut le contester grâce à la valeur légale des actes notariés.

Enfin, pour trouver l’adresse de l’étude la plus proche de son lieu d’habitation, il suffit de se référer à l’annuaire des notaires de France.

Faire estimer le bien par un expert immobilier

Suivant les attentes des propriétaires, ils peuvent s’adresser à trois types d’experts pour une estimation. Le premier est l’expert en diagnostic immobilier. Titulaire d’une certification COFRAC (comité français d’accréditation), il est à même de mesurer la surface du logement, déterminer la performance énergétique, du niveau d’isolation, mais aussi la teneur en amiante et en plomb. Son expertise est aussi reconnue du point de vue légal.

Fort d’une formation sur de multiples secteurs (bâtiment, urbanisme, fiscalité…), l’expert immobilier assure exclusivement l’estimation de la valeur marchande (ou locative) d’un logement. Son expertise est reconnue par les organismes financiers, l’administration fiscale, ainsi que les études de notaires. Elle n’est cependant pas recevable par un tribunal dans le cas de prise d’hypothèque.

Enfin, l’expert en bâtiment propose ses services d’estimation suite à un sinistre. En effet, son expertise penche davantage à l’aspect technique que financier.

Estimation d’un bien immobilier par une agence immobilière

Cette solution dite « de grand public » a l’avantage d’être gratuite. De plus, les banques et organismes de prêt, les notaires et l’administration fiscale accordent du crédit à l’expertise d’un agent immobilier. Cependant, le revers de la médaille n’est pas très luisant. Des facteurs commerciaux peuvent effectivement interférer dans son expertise, malgré les réglementations.

Gestion locative : faut-il confier son bien à un professionnel ?

Investir dans l’immobilier locatif demande au propriétaire-bailleur d’avoir de multiples compétences en droit, en fiscalité ou tout simplement en gestion. Toutefois, pour se décharger de toutes ces contraintes, il est possible de confier la gestion de son bien à un professionnel. Comme toutes choses, cette alternative présente des avantages comme des inconvénients. Alors, faut-il confier la gestion locative de son bien à un professionnel ou s’en occuper soi-même ?

Gérer son bien soi-même

Sachez-le, la gestion locative de votre logement peut tout à fait être effectuée par vos soins. En vous en occupant vous-même, vous aurez ainsi le contrôle sur la gestion de votre bien et réaliserez des économies d’argent. Cependant, ce qui est vrai pour l’aspect monétaire n’est pas forcément vrai par rapport au temps que vous y consacrerez. Gérer la location de votre propre appartement ou maison est extrêmement chronophage.

Avant de prétendre à un quelconque loyer, il vous d’abord trouver un locataire à votre logement. Il faut alors publier des annonces, rencontrer les postulants et vérifier leur solvabilité avant de choisir ce dernier. Par la suite, il faut rédiger et faire signer le bail, faire l’état des lieux, percevoir les loyers, vérifier leur bon encaissement, éditer les quittances, calculer les charges, etc.

Vous l’aurez compris, gérer son bien soi-même nécessite du temps ; du temps que vous n’avez pas forcément ou que vous pouvez consacrer à autre chose. Outre le temps et l’énergie que vous y consacrerez cela nécessite également quelques connaissances en gestion, en droit, en fiscalité.

Même si cela paraît effrayant au premier abord, ce n’est pas du tout impossible, de nombreux propriétaires le font en France. Toutefois, si vous ne souhaitez pas vous prendre la tête avec la gestion locative de votre bien ou si tout simplement vous n’avez pas le temps de vous en occuper, il vous est possible de la confier à un professionnel.

Confier la gestion locative de son bien

Pour plus de sérénité dans la gestion locative de votre bien, confiez-la à un professionnel ! Cela est également intéressant lorsque votre bien est situé dans une autre ville, lorsque vous êtes souvent en déplacement ou tout simplement si vous n’avez pas de temps à y consacrer.

Avant de confier la gestion locative de votre bien, renseignez-vous auprès des agences de gestion locative pour découvrir et comparer leurs offres. Assurez-vous également du sérieux du gestionnaire, en faisant jouer le bouche-à-oreille par exemple. En effet, tous ne se valent pas ! Le plus important est bien choisir votre gestionnaire et la formule adaptée à vos besoins.

Moyennant finances, le gestionnaire pourra ainsi se charger de la recherche du locataire, de la rédaction du bail d’habitation, de l’encaissement des loyers, de l’édition des quittances, la gestion des travaux, etc. Les services proposés dépendront bien entendu de la formule que vous aurez choisi.

En conclusion, confier la gestion locative de son bien présente de nombreux avantages. Même si le service est payant (environ 6 à 8% du loyer), faire confiance à un gestionnaire vous offre une avant tout de la sécurité, de la simplicité et du temps.

Loi Pinel, le tube de l’année 2015

L’immobilier est l’un des rares secteurs à être sorti de la crise financière qui secoue le pays depuis 8 ans maintenant. Une situation paradoxale, quand on se rappelle que la crise de 2008 provient directement de l’éclatement d’une bulle immobilière.

Et pourtant. Huit ans plus tard, alors que l’économie française se débat encore avec une courbe du chômage qui ne cesse d’augmenter, éclatant mois après mois des tristes records, le marché de l’immobilier s’est refait une santé en 2015, et ce dès le début de l’année. En janvier, les taux d’intérêt accusaient une chute qui ne s’est stabilisé que 6 mois plus tard, aux alentours de 2,2% sur 20 ans. Un niveau tout simplement historique.

Un avantage économique déterminant dans l’immobilier. En effet, rares sont ceux qui peuvent investir dans la pierre comptant, sans passer par un emprunt bancaire. En janvier 2012, quand les taux étaient supérieurs à 4%, les transactions étaient rares du côté des ménages modestes. Divisés par deux, ils offrent désormais des perspectives très intéressantes. Et la loi Pinel, portée par la ministre du même nom, en a largement profité.

Pinel en force

Mise en place fin 2014, la loi Pinel a dû essuyer les plâtres de son prédécesseur, le dispositif Duflot. Et rassurer des investisseurs devenus fort méfiants. Mission accomplie puisque la loi a été prolongée à l’identique pour toutes l’année 2016. Elle a d’ailleurs permis d’augmenter les mises en chantier de logements neufs alors qu’elles étaient en baisse depuis de longues années.

La loi Pinel est un dispositif d’incitation à l’investissement locatif, c’est à dire qu’elle offre une réduction fiscale à tout contribuable investissant dans un logement pour le proposer à la location. Le dispositif ne fonctionne donc pas pour l’achat de sa résidence principale. La réduction est proportionnelle à la durée de location choisie : 6 ans donne droit à 12% de réduction, 9 ans à 18% et 12 ans 21%. Un succès qui ne devrait pas se démentir en 2016.

Le marché de la construction repart

En ce premier trimestre 2016, l’immobilier refait surface avec de nouvelles mesures gouvernementales ainsi que la baisse des taux d’intérêts. Cette tendance n’est pas pour déplaire aux investisseurs qui y voient une occasion de plus pour miser sur le marché de l’immobilier neuf.

La relance du secteur de la construction ravit autant les artisans que les particuliers qui vont pouvoir bénéficier de logements neufs à des prix intéressants. Cette évolution permet de pouvoir attirer de nouveaux investisseurs et de dynamiser l’économie immobilière française en berne depuis ces derniers mois. Devenir propriétaire d’un bien neuf séduit de plus en plus de personnes, ce qui entraîne donc l’augmentation des demandes de permis de construire et des mises en chantier. C’est un cercle vertueux positif pour l’artisanat.

Aujourd’hui, l’immobilier neuf comporte de nombreux avantages. En comparaison à un bien ancien ou de seconde main, le logement neuf bénéficie d’infrastructures et d’équipements modernes au niveau de la sécurité (alarmes, digicodes, caméra de surveillance), de l’énergie (isolation, éclairages) et des matériaux utilisés. De plus, tout nouveaux bâtiment ou maison neuve se doit d’être construit dans le respect de la réglementation thermique 2012 (RT 2012).

Néanmoins, l’immobilier neuf est avantagé et encouragé par de nombreuses lois immobilières ce qui permet au propriétaire de pouvoir défiscaliser une partie de ses revenus locatifs mensuels. C’est un des avantages à investir dans la pierre pour louer afin de rentabiliser au mieux son investissement immobilier neuf. Défiscaliser une partie de ses revenus locatifs offre la possibilité d’anticiper sa retraite et de protéger ses proches et sa famille d’un point de vue financier.

Pour finir, le marché de la construction est dans une bonne dynamique ce qui laisse du temps aux futurs propriétaires pour investir dans un logement neuf. Ceux-ci pourront ainsi faire jouer la concurrence et se rapprocher d’une agence immobilière ou d’un conseiller en gestion de patrimoine afin de bénéficier d’un avis professionnel sur leur placement.

Bilan du premier semestre 2016

Après une forte reprise tout au long de l’année 2015, le premier semestre 2016 s’est conclu dans la joie et la bonne humeur.

Si 2015 fut l’année de la reprise, 2016 est sans conteste celle de la consolidation. Tous les voyants orange sont passés au vert. Ainsi, les mises en chantier de logements neufs sont en augmentation, tout comme les volumes de ventes. Les prix, tant à l’achat qu’à la location, remontent doucement, signe que les transactions se multiplient.

Les raisons de cette embellie sont connues depuis 18 mois. En premier lieu, la refonte de la loi Duflot – devenue depuis la loi Pinel – est un franc succès : la ministre du même nom a réussi le tour de force d’à la fois rassurer et ramener les investisseurs sur le marché immobilier, mais aussi de convaincre les particuliers de s’intéresser à la pierre.

Dans un second temps, les taux d’intérêts ont entamé une chute impressionnante depuis… le début de l’année 2015. Une coïncidence heureuse. En fait, à l’époque, la Banque centrale européenne décidait de baisser son principal taux directeur, celui sur une semaine, à 0%. Ainsi, la BCE prête, depuis lors, de l’argent gratuitement aux banques pour que celles-ci prêtent aux particuliers à un taux faible.

La concordance de tous ces paramètres a permis au secteur de croître fortement depuis janvier 2015. Depuis, la reprise ne s’est jamais arrêtée et le premier trimestre 2016 est plus qu’encourageant, il est désormais satisfaisant. Un bon point dans une économie française encore en convalescence.